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Annual national accounts (2005 Base) |
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Comptes nationaux annuels (base 2005) |
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<p>Les origines de la comptabilité nationale remontent à l'entre-deux-guerres : l'objectif à l'époque était de construire un indicateur qui donne une évaluation de la richesse produite chaque année et de son évolution. En France, la comptabilité nationale s'est surtout développée dans les années cinquante, pour répondre aux besoins de la planification et des budgets économiques.</p><p>Ce que nous appelons aujourd'hui le PIB (produit intérieur brut) peut être évalué de 3 façons : en faisant le décompte des biens produits et de la valeur ajoutée dégagée par cette production (approche production), en faisant le décompte de leurs emplois (approche demande), en additionnant les revenus (approche revenus). Mais la difficulté pratique de réconcilier ces trois approches a rapidement conduit à rechercher des cohérences à un niveau plus fin.</p><p>La comptabilité nationale décrit les ressources et les emplois à un niveau fin pour chaque type de bien ou de service. Pour être utilisé, un bien (ou service) doit avoir été produit ou importé. La production est la principale source de revenus : elle désigne à la fois l'activité humaine qui permet de fabriquer des biens ou de fournir des services et le résultat de cette activité.</p><p>Encore faut-il en préciser le champ ; un bien ou un service produit peut être vendu pour être exporté, consommé, investi, stocké, ou détruit ou incorporé dans le processus de production d'un autre bien ou service. Certains produits sont investis, stockés ou consommés par leur producteur ; si des produits de même nature donnent lieu à des échanges, la comptabilité nationale s'intéresse à cette production et à ces emplois. Enfin, la comptabilité nationale s'intéresse à la production de services publics (défense, justice) dont l'utilisation ne peut être répartie entre les acteurs.</p><p>La comptabilité nationale classe les acteurs de l'économie en secteurs institutionnels dont elle décrit les activités et les interrelations. Concrètement, les unités résidentes, c'est-à-dire les acteurs dont l'activité principale s'exerce sur le territoire économique, sont regroupées en secteurs institutionnels : Sociétés non financières, Ménages, Administrations publiques, etc.</p><p>Par un jeu de comptes successifs, un Tableau économique d'ensemble (TEE) décrit la production de chaque secteur, la valeur ajoutée dégagée, la distribution des revenus, les redistributions opérées par la fiscalité et les transferts, l'arbitrage du revenu disponible entre consommation et épargne, la capacité ou le besoin de financement qui résulte de l'écart entre l'épargne et l'investissement direct, et l'évolution des patrimoines qui résulte de l'épargne et de l'évolution du prix des actifs. Un compte du Reste du monde enregistre, du point de vue du Reste du monde, les opérations entre les unités résidentes et celles situées hors du territoire économique.</p><p>Toutes les grandeurs de la comptabilité nationale sont évaluées "en valeur", c'est-à-dire en euros courants. Les échanges sont évalués en utilisant les prix effectivement pratiqués. Or le prix perçu par le producteur n'est pas celui payé par l'acquéreur ; pour passer de l'un à l'autre, le bien (ou le service) doit être transporté et commercialisé par des intermédiaires qui prélèvent des marges. Il doit le plus souvent supporter des impôts sur les produits (TVA, TIPP par exemple) et reçoit parfois des subventions.</p><p>Toutes ces opérations interviennent lorsque l'on décrit l'équilibre ressources-emplois d'un bien (ou service), c'est-à-dire le bilan en valeur de la production et des échanges relatifs à ce bien. Lorsque des biens ou services produits ne sont pas échangés, on les valorise aux prix pratiqués pour les échanges portant sur des biens ou services de même nature.</p><p>Lorsqu'il n'existe pas d'échanges pour ces biens, on utilise souvent par défaut les coûts de production. Par ailleurs, des méthodes d'évaluation indirectes sont utilisées pour évaluer certains services qui sont réellement produits et consommés mais qui ne sont pas facturés en tant que tels (SIFIM, services d'intermédiation financière indirectement mesurés, et assurance).</p><p>L'évolution du PIB en valeur n'est pas en soi une information suffisante ; pour évaluer la croissance, seule compte vraiment l'évolution "en volume". Pour l'obtenir, on isole l'impact des variations de prix. Lorsque l'on considère un bien unique et de qualité homogène (de l'aluminium, par exemple), la production ou la consommation peut être mesurée directement en quantité (ici en tonnes) et il est relativement simple de faire la part des prix et des volumes dans l'évolution de la valeur entre deux années successives.</p><p>Dès lors que l'on considère un bien complexe (une automobile par exemple), le principe consiste à évaluer ce qu'aurait été l'évolution si les prix étaient restés fixes. Mais les évolutions aux prix d'une année de base restant fixe sont de moins en moins pertinentes au fur et à mesure que l'on s'en éloigne ; elles accordent une importance excessive aux biens dont les prix relatifs diminuent tendanciellement, comme le matériel informatique, au détriment de ceux dont les prix relatifs augmentent (certains services), et le biais s'aggrave avec le temps.</p><p>Des changements de base quinquennaux atténuent par ailleurs largement les inconvénients d'une base fixe des prix. Les comptes étant d'autant plus fidèles que l'on change fréquemment d'année de base, pourquoi ne pas la changer chaque année ? C'est la solution appliquée qui a été retenue pour les pays de l'Union européenne dans le cadre du Système européen de comptes (SEC95) et que la France applique depuis la base 1995. Les comptes annuels sont donc publiés "chaînés, en volume" : le principe consiste à chaîner d'année en année les évolutions calculées en volume aux prix de l'année précédente à partir des valeurs de l'année de base.</p><p>S'ils permettent de faire des comparaisons sur les évolutions réelles, les comptes en volume ne permettent pas de comparer directement les PIB et les niveaux de vie entre pays. Pour cela, il faut comparer directement les prix entre pays et calculer les agrégats dans un système de prix commun ; c'est la méthode dite des parités de pouvoir d'achat (PPA). Ce travail, coordonné par Eurostat pour l'Union européenne, conduit à de nouvelles exigences dans l'harmonisation des méthodes.</p> |
http://id.insee.fr/operations/serie/s1183 |
http://purl.org/dc/terms/abstract |
<p>The origins of the national accounts date back to the interwar period: the aim at that time was to construct an index that would give an evaluation of the wealth produced each year and show how it was developing. In France, the national accounts developed much more in the 1950s, to cope with national requirements for planning and economic budgets.</p><p>What we now call the GDP (gross domestic product) can be evaluated in 3 ways: by taking the sum of produced goods and the resulting value added (production approach), by taking the sum of their uses (demand approach), or by adding incomes together (income approach). However, the practical difficulties encountered when trying to reconcile these three approaches meant that it quickly became necessary to look for consistency at a much finer level of detail.</p><p>The national accounts describe resources and uses at a very fine level of detail for each type of good or service. To be used in the accounts, a good (or service) must have been produced or imported. Production is the main source of income: it refers both to human activity which enables goods to be manufactured or services to be provided and the result of this activity.</p><p>However, the field also has to be specified; a good or a service that has been produced can then be sold for export, consumed, invested, stored, destroyed or incorporated into the production process of another good or service. Some products are invested, stored or consumed by their producer; if products of the same nature give rise to exchanges, then this production and these uses are of interest to national accounts. Lastly, national accounts are interested in the production of public services (defence, justice) where use cannot be divided between various actors.</p><p>National accounts classify the various protagonists of economic life into institutional sectors and describe their activities and interrelationships. In concrete terms, the resident units, i.e. actors whose main activity is carried out within the economic territory, are grouped together into institutional sectors: Non-financial companies, Households, General government, etc.</p><p>By combining successive accounts, the integrated economic accounts (TEE) describe production in each sector, the value added generated, income distribution, redistributions operated by taxation and transfers, distribution of disposable income between consumption and savings, net lending or net borrowing resulting from the difference between savings and direct investment, and changes in assets which are the result of savings and changes in the price of assets. An the Rest of the world account, from the standpoint of the Rest of the world, registers operations between resident units and those outside the economic territory.</p><p>All values in national accounts are evaluated "in value", i.e. in euros at the current rate. Exchanges are evaluated using prices that are actually charged. However, the price received by the producer is not the same as that paid by the purchaser; to pass from one to the other, the good (or service) has to be transported and marketed by intermediaries who take off profit. They are usually subject to tax on these products (e.g. VAT, domestic duty on petroleum products (TIPP)) and sometimes receive subsidies.</p><p>All these operations must be taken into account when the resources-uses balance is described for a good (or service), i.e. the value balance for the production of this good and exchanges related to it. When produced goods or services are not exchanged, they are valued at the prices paid for exchanges relating to goods or services of the same nature.</p><p>When there are no exchanges for these goods, then production costs are often used by default. Furthermore, indirect methods are used to evaluate certain services that are actually produced and consumed but which are not invoiced as such (indirectly measured financial intermediation services (SIFIM), and insurance).</p><p>The evolution GDP in current prices does not provide sufficient information in itself; in order to evaluate the growth of the economy, the only growth rate that really counts is the one based on the "in volume" GDP. To obtain it, the impact of price variations must first be removed. When a single good of consistent quality is considered (e.g. aluminium), production or consumption can be measured directly as a quantity (in this case in tonnes) and it is relatively simple to attribute prices and volumes in the value trends from one year to the next.</p><p>When it comes to a complex good (e.g. an automobile), the principle consists in evaluating what the growth rate would have been if prices had remained unchanged. However, variations in base year prices that remain fixed are less and less relevant the further away one moves from it; they give too much importance to goods whose relative prices tend to decrease, such as computer equipment, to the detriment of goods whose relative prices increase (certain services), and this bias worsens over time.</p><p>Adjusting the base every five years can considerably reduce the disadvantages of a fixed price base. Since the accounts are all the more reliable the more often the base year is changed, why not change it every year? This is the solution chosen for European Union countries in the framework of the European System of Accounts (ESA95) and which France has applied since base year 1995. The annual accounts are therefore published "chain-linked, in volume": the principle consists of chaining year after year, changes in volume according to the prices of the previous year based on the values for the base year.</p><p>Although comparisons of actual changes can be made when using accounts in volume, it is not possible to directly compare GDP and standards of living between countries. To do this, it is necessary to compare prices directly between countries then calculate aggregates according to a common price system; this is the method known as purchasing power parity (PPP). This work is coordinated by Eurostat for the European Union, and has given rise to new requirements in harmonising working methods.</p> |
http://id.insee.fr/operations/serie/s1183 |
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http://id.insee.fr/operations/serie/s1030 |
http://id.insee.fr/operations/serie/s1183 |
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http://id.insee.fr/operations/serie/s1183 |
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http://id.insee.fr/codes/categorieSource/C |
http://id.insee.fr/operations/famille/s30 |
http://purl.org/dc/terms/hasPart |
http://id.insee.fr/operations/serie/s1183 |
http://id.insee.fr/operations/serie/s1030 |
http://purl.org/dc/terms/replaces |
http://id.insee.fr/operations/serie/s1183 |
http://id.insee.fr/qualite/rapport/1520 |
http://www.w3.org/ns/sdmx-mm#target |
http://id.insee.fr/operations/serie/s1183 |